Le TDA/H est un trouble neuro-développemental qui se caractérise par un déficit attentionnel (oublis, inattention, …), une impulsivité (couper la parole, impatience, agir avant de réfléchir) et dans la plupart des cas d’une hyperactivité motrice (agitation, ne pas rester en place). Certains circuits cérébraux servant à transmettre des informations sont défaillants. Ce trouble apparaît principalement pendant l’enfance mais face à sa mise en lumière depuis quelques années, des adultes viennent à se faire diagnostiquer et comprendre leurs difficultés passées et leur parcours.
Les causes ne sont pas connues avec certitude mais l’on sait que certains facteurs communs ont pu être observés tels que l’hérédité, la prématurité, la souffrance néonatale (manque d’oxygène par exemple).
Le diagnostic du TDA/H doit être posé par un médecin (psychiatre, neuropédiatre, pédiatre, neurologue, par exemple). Un bilan neuropsychologique est très souvent nécessaire à apporter au médecin afin qu’il puisse poser le diagnostic. Afin d’être considéré comme un trouble à part entière, il doit être récurrent, persistant depuis au moins 6 mois et avoir une répercussion importante sur la vie quotidienne. Il faut savoir que ce trouble peut être associé à d’autres, tels que le Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP), les troubles DYS, etc.
L’enfant qui présente un TDA/H se rend compte de son comportement mais ne peut pas lutter, l’anxiété et le stress ponctuent son quotidien .
Il peut y avoir des regards et paroles blessantes, il peut entendre qu’il ne fait pas d’efforts, et voir la répercussion de son comportement sur sa famille.
Les parents peuvent être, quant à eux, accusés de « mal élever » leur enfant, de le « droguer » par la médication accentuant leur culpabilité. La fatigue et le stress peuvent mettre les couples à rude épreuve.
Quelles solutions alors ?
Selon la Haute Autorité de Santé (HAS), l’ordre dans lequel il faudrait agir est le suivant :
1- La psychoéducation : expliquer le TDA/H pour mieux le comprendre et le gérer, l’hygiène de vie, recommandations scolaires, lutter contre les idées reçues.
2- La guidance parentale : méthode axée sur les parents afin de changer son comportement éducatif suivant le programme Barkley (cf. article https://developmentaria.com/2023/05/21/la-methode-barkley/).
3- La TCC : thérapie cognitivo-comportementale, thérapie centrée sur les pensées et les comportements.
4- La médication.
5- Les aménagements scolaires.
Des points de vigilance sur l’hygiène de vie sont primordiaux :
- Le sommeil
- L’alimentation : éviter les apports en sucre
- Limiter le temps d’écran
- Privilégier l’activité physique
ET… Éviter de s’attarder sur le négatif, valoriser ce que l’enfant fait de bien, croire en lui, partager, échanger 🙂
Il est en effet très important de souligner les capacités des personnes qui présentent un TDA/H. Celles-ci font preuve de créativité, de curiosité, d’intuition, de dynamisme.
Il est important de s’appuyer sur ces atouts et de les renforcer afin de s’épanouir, le quotidien n’en sera que meilleur !
