LE NEUROFEEDBACK
Le neurofeedback est une pratique qui est très utilisée au Canada et qui commence à se développer en France. Ce n’est pas un traitement médical, il s’agit d’un entrainement cérébral, d’un apprentissage pour réguler son cerveau.
C’est une méthode douce, non invasive où la personne est active. L’intérêt de cette technique est qu’elle repose sur le principe du renforcement positif : le patient doit chercher des stratégies pour atteindre un objectif fixé qu’il visualise en temps réel.
Le neurofeedback est utilisé pour aider dans les cas suivants :
- Trouble déficitaire de l’attention avec/sans hyperactivité (TDAH)
- Troubles d’apprentissage (lecture, écriture, mathématique)
- Troubles anxieux
- Troubles dépressifs
- Épilepsie
- Troubles du spectre de l’autisme
- Amélioration de performance
- Toxicomanies

Comment fonctionne le Neurofeedback ?
Le suivi neurofeedback commence par une évaluation du fonctionnement neuroélectrique du cerveau.
En fonction de l’évaluation initiale, un protocole d’entraînement est ensuite établi.
Pour la séance d’entraînement, des électrodes sont placées sur le cuir chevelu et les oreilles de la personne puis reliées à un ordinateur qui va représenter visuellement sur l’écran l’activité cérébrale.
La personne est ensuite invitée à regarder une vidéo et à écouter une musique. Le but de l’exercice consiste par un travail cognitif (mental) à faire évoluer l’image sur l’écran et le son.
Par essais et erreurs successifs, le cerveau va finir par trouver les meilleures stratégies mentales pour atteindre le but fixé et fait donc un « apprentissage » de la nouvelle façon de fonctionner.
Le déroulement d'une séance de neurofeedback
- Des électrodes, placées sur le cuir chevelu, enregistrent les signaux électriques émis par le cerveau, qui reflètent certains états mentaux dans lequel on peut se trouver.
- Ces signaux sont numérisés par un appareil relié soit à un écran d’ordinateur si le programme d’entraînement utilise l’image (par le biais de jeux vidéo le plus souvent), soit à un casque audio s’il s’appuie sur le son (de la musique généralement), soit aux deux.
- Par un travail mental ou cognitif, le patient doit réussir, en augmentant l’intensité de certains signaux et en en “bridant” d’autres, à faire évoluer en temps réel l’image sur l’écran (par exemple déplacer une montgolfière, assembler les pièces d’un puzzle, accélérer une voiture...) ou le son dans les écouteurs (par exemple faire baisser les aigus ou augmenter les graves d’un opéra).
- Par essais et erreurs successives, aidé et guidé par un thérapeute formé à ces techniques, le cerveau va finir par trouver les meilleures stratégies mentales lui permettant d’atteindre l’objectif fixé.

Pour en savoir plus sur le Neurofeedback
je vous invite à découvrir cet article publié dans Santé Magazine.